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Sous le thème de la gaieté, de la diversité colorée et de la célébration, le Carnawal a animé la charmante ville de Waremme ce dimanche 3 mars 2024. Une journée inoubliable emplie de musique, de danse, et d’un défilé spectaculaire mettant en vedette une quarantaine de chars.

Malheureusement, le parcours a été modifié en raison d’un incident où l’un des chars a heurté une guirlande lumineuse, entraînant le blocage de 20 chars rue des Prés, à proximité de la piscine.

L’ORIGINE

L’origine du terme « carnaval » remonte à la tradition chrétienne, dérivant du latin médiéval « carne levare », signifiant « retirer la viande du repas ». C’est la dernière opportunité de savourer de la viande avant le Carême, marqué par les jours gras, notamment le célèbre mardi gras, précédant le mercredi des Cendres qui symbolise le début des 40 jours de privation. Le carnaval incarne également la transition de l’hiver vers le printemps.

WAREMME, CITÉ CARNAVALESQUE ?

Quand les célébrations du Nouvel An s’estompent lentement dans l’oubli, la nature entre dans une phase de renouveau, marquant le début du temps consacré aux festivités carnavalesques. Un grand feu met fin à l’hiver, incitant certains à se déguiser et à déambuler au rythme des traditions et festivités locales.

À Waremme, nous ne disposons actuellement d’aucun groupe folklorique et carnavalesque pour représenter notre ville, à l’instar des « Gilles de Binche », des « Oursons d’Andenne » ou des « Chinels » de Fosse-la-Ville, par exemple.

Pourtant, notre population est enthousiaste à l’idée de préparer le carnaval prévu au début du mois de mars. Les années de privation dues à la COVID ont créé un vide chez la plupart de nos concitoyens, mais tout le monde se prépare à perpétuer cette tradition.

Un regard dans le rétroviseur de notre histoire révèle l’existence de groupes sur notre territoire. Les plus anciens se souviendront des fameux « Warommias » dans les années 1960, dirigés par Marcel MOTTARD, le bien connu concierge de l’Athénée royal. Ce groupe se produisait à l’extérieur de la ville et même à l’étranger. Pendant la même période, la ville abritait également un autre groupe, les « Wawas », rappelant fortement les « Blanc moussi » de Stavelot, avec leur costume blanc, leur bonnet pointu, leur long nez rouge et leur vessie de porc gonflée pour taquiner les spectateurs.

Les « Wawas » et les « Warommias » ont disparu de la scène folklorique locale, démontrant que cet investissement dépend du volontariat et de bonnes volontés parfois fragiles.

Les circonstances diverses, parfois fortuites, ont eu raison de ces groupes. Cependant, Marcel MOTTARD, ayant quitté les « Warommias », a créé les « Joyeux Pierrots », qui fonctionnaient sur les mêmes bases mais avec des costumes quelque peu modifiés.

LE CARNAVAL, UN REMÈDE AUX ANNÉES DE GUERRE ?

Après la guerre, le désir de célébrer le carnaval a resurgi. Le café « Au bon accueil » a créé un char pendant de nombreuses années, habité par des cow-boys, et le lien avec le débit de boisson appelé ensuite « le saloon » demeure incertain. Le désir de célébrer le carnaval persiste au fil des décennies.

Photos : Sonia Chapelle

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