RENCONTRE AVEC LAETITIA HALLYDAY
Laetitia Hallyday est venue ce lundi soir à Bruxelles pour l’inauguration officielle de l’exposition consacrée à son défunt mari Johnny Hallyday. Peu avant les fastes officiels, elle a rencontré la presse. Morceaux choisis. Thibaut Demeyer et Brigitte Demeyer-Lepage.
L’arrivée au Palais 2 de Bruxelles expo de Laetitia Hallyday n’est pas passée inaperçue. En effet, elle a été escortée par plusieurs bikers comme à chaque fois que Johnny venait à Bruxelles. « On ne te laissera pas tomber. On sera toujours avec lui là-haut » lui lance un des bikers avant que celle-ci ne le serre dans ses bras.
Si l’exposition débute par notre Capitale et non par Paris, c’est parce qu’il s’agit d’une rencontre entre deux êtres, en l’occurrence Benoît Remiche de Tempora et Laetitia Hallyday : « c’était comme une évidence. S’il n’y avait pas eu cette rencontre, il n’y aurait jamais eu cette exposition » confie Laetitia Hallyday avant d’ajouter « cette rencontre est aussi liée aux racines de Johnny qui a toujours cherché à combler ce manque à travers son père qui était belge. En plus il adorait vraiment la Belgique ». « Johnny n’aimait pas commencer ses concerts par Paris, il préférait la Province. L’exposition, c’est comme une tournée, elle ira vers les fans. » En effet, les organisateurs de cette exposition, au coût de 8 millions d’euros, après Paris, espèrent pouvoir la monter dans d’autres villes de France ou d’ailleurs.
Un travail de plus de 20 ans
Cela fait une vingtaine d’années que Laetitia s’est mise à « collectionner » tout ce qui appartenait à Johnny. Le but était de faire un musée dans leur maison et que « Johnny soit fier de moi » avoue Laetitia. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’un jour, il y aurait cette exposition. « Au début, cela m’a beaucoup occupée, c’était une sorte de jeu de racheter ou de rassembler des costumes, tout ce qu’il avait éparpillé dans la maison ou dans des storages. Et les costumes qui manquaient, je les ai rachetés avec l’aide de mon amie Mado qui n’est plus là aujourd’hui et qui m’a beaucoup aidée. Puis, on a déménagé dans cette grande maison à Marne-La-Coquette où l’on avait décidé d’installer à l’étage une salle de jeux pour les enfants, ce qui nous n’avons pas fait. J’ai alors décidé d’aménager un musée pour rendre mon mari fier de moi. J’ai fait cela par amour, juste par amour. »
Transmission à la nouvelle génération
« C’est important pour moi la transmission à la nouvelle génération. Il y a de jeunes garçons qui ont découvert Johnny à travers ses funérailles et ce cri d’amour a aussi touché une nouvelle génération de jeunes enfants qui ont appris depuis son départ qui était cet homme, cet artiste qui a rassemblé autant de monde sur les Champs Elysées devant leur écran de télévision cela dépasse l’entendement. A part Victor Hugo, personne n’a jamais déchainé un tel amour, une telle passion. Il n’y a pas d’autres artistes, il n’y en aura pas d’autres comme Johnny parce qu’il a touché tellement de gens. Johnny fait partie de la famille des Français, des Belges, des Suisses, des Canadiens qui ont été bercé par sa musique. La transmission intergénérationnelle est émouvante et c’est ce qui le caractérise le mieux. C’est un artiste hors norme. Johnny est éternel. Nous ne serons plus là alors que lui, il sera toujours là. Moi, mon travail depuis son départ, c’est de continuer à transmettre qu’il est éternel et que rien ne s’arrête, et à transmettre à cette nouvelle génération de jeunes qu’il reste l’idole des jeunes et qu’il le sera pour toujours. »
Johnny reconnu aujourd’hui par les anglo-saxons ?
« Johnny a toujours été attiré par l’Amérique et où tout ce qui touchait ses idoles. Les Beatles faisaient aussi partie de ses idoles. Il a réalisé sa première tournée américaine en 2014. C’était le rêve de toute sa vie qu’il a concrétisé. C’était une tournée importante pour lui. Personne ne voulait la produire. Il l’a produite lui-même. Il a touché son rêve en partant sur les routes américaines avec ses musiciens. Aujourd’hui, il y a des journalistes anglo-saxons qui parlent de lui depuis qu’il est parti, ils parlent même de lui rendre hommage au « The Wall of fame ». J’en serai vraiment fière. Il s’est battu pour cela toute sa vie et aujourd’hui toutes ses étoiles s’alignent »
Et si Johnny était encore là, qu’aurait-il dit en voyant cette exposition ?
« Je pense que si Johnny avait vu cette exposition, il aurait été à la fois très fier et très ému. C’était quelqu’un qui avait une grande humilité. C’était aussi sa force. Il préférait que l’on parle des autres plutôt que de lui. A la fin de ses concerts, les gens venaient le saluer et il détestait que l’on parle de lui. Il demandait des nouvelles de la famille, de ses amis mais il évitait toutes conversations autour du spectacle ou du show qu’il venait de donner. »
Photos galerie : (c) Brigitte Demeyer-Lepage
Johnny l’exposition est visible au Palais 2 de Bruxelles expo jusqu’au 15 juin 2023. Renseignements sur www.johnnyhallydaylexposition.com
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