Après “LOON”, son premier EP paru en 2018, la jeune artiste strasbourgeoise Iris de Napoli alias JOKO revient avec un nouveau projet. Timbre ensorcelant et arrangements envoûtants, elle se confie sur sa fragilité, et ses difficultés à s’exprimer face aux gens qu’elle aime. Elle se présente et se livre dans tout ce qu’elle est, dévoilant ainsi ses faiblesses, ses peines, ses contradictions.
“I’ve never been good with words” est un condensé de sincérité au niveau des textes et des thématiques mêlés à des productions audacieuses et modernes à l’image de son single “1000” petite perle indie pop qui montre l’étendue de son univers.
“L’écriture de 1000 est arrivée en réaction à une série de malentendus suite à une rupture. Depuis l’enfance, j’ai toujours eu des d’amis garçons avec lesquels j’aimais faire le clown, sans jamais soupçonner une quelconque ambiguïté. Puis on a commencé à traduire mes moindres faits et gestes, ce qui m’agaçait profondément. Un rôle de « séductrice » m’a été donné alors que j’avais surtout envie de me faire des amis tout en restant moi-même. Je n’arrivais pas à exprimer ce que je voulais pourtant crier haut et fort. Cette année-là, avec le mouvement #MeToo et la lumière qu’il a apporté sur le féminisme, j’ai beaucoup réfléchi à mon rapport aux hommes, à ma façon d’être et aux gestes et paroles déplacés sur lesquels je fermais les yeux alors qu’ils me mettaient mal à l’aise. Au statut de « proie » qu’on a facilement quand on est une femme, « chassée » par des silhouettes menaçantes ou attachantes: de là est né le thème du vampire pour le clip.” JOKO
La jeune artiste est en train de percer en France avec des prestations récentes au Café de la Danse ou en ayant joué en première partie de Sylvie Kreusch à la Boule Noire à Paris et elle débarque donc chez nous via son EP et des connexions avec des artistes comme Charles ou Yellowstraps.
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