LE COMTE DE MONTE-CRISTO NOUS LAISSE SANS VOIX

Présenté hors compétition, « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas avec Pierre Niney dans le rôle-titre est une œuvre spectaculaire de près de 3 heures. A Cannes, Thibaut Demeyer et Brigitte Lepage.

On l’attendait, cette nouvelle version du Comte de Monte-Cristo, surtout que le rôle-titre est tenu par Pierre Niney qui considère ce rôle comme un cadeau de la vie : « incarner Edmond Dantès est un grand cadeau pour un acteur parce qu’il y a une partition magnifique de l’innocence au sentiment de trahison absolu puis on passe à la souffrance physique et mentale, le désespoir et aussi presque la folie. Je suis très heureux d’avoir fait un film comme cela dans ma vie. »

Brillant dans la peau d’Edmond Dantès, Pierre Niney ne cache pas les difficultés qu’il a rencontrées pour incarner au mieux le héros d’Alexandre Dumas « J’ai dû m’entraîner beaucoup avec Bastien (ndlr : Bastien Bouillon) à l’escrime ; le cheval, j’ai essayé d’atteindre le niveau de mes partenaires comme Laurent Lafitte et Julien Saint-Jean qui étaient déjà de très, très bons cavaliers, donc c’était un bon chalenge, et puis dans les scènes d’apnée, je me suis entraîné avec le champion du monde d’apnée qui m’a appris deux ou trois petits secrets qui m’ont permis de passer de 1min45 à 3min45. » a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.

Alors, bien sûr que « Le Comte de Monte-Cristo » est avant tout un spectacle fait pour plaire au grand public avec toutes les recettes que cela comporte : musique, action, drame, suspense, mouvements de caméra des plus spectaculaires, décors, lumière etc. Mais peu importe, le cinéma est avant tout un divertissement et lorsqu’il est bien fait, pourquoi s’en priver ? D’ailleurs, cette nouvelle version de l’œuvre d’Alexandre Dumas est tellement bien faite que si on appréhendait les 2h50 annoncées, on ne les as pas vu passer.

Saluons également la performance de tous les acteurs, que ce soit celle qui incarne Mercedes, en l’occurrence Anaïs Demoustier, Annamaria Vartolomei dans le rôle de Haydée, Laurent Lafitte en procureur sans cœur, Bastien Bouillon dans celui du « méchant » alias Fernand de Morcef et Julien De Saint-Jean dans la peau de Andréa. Dans cette grosse production, tout est réuni pour que le nouveau film d’Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte soit un succès. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

(c) Galerie : Thibaut Demeyer