- « Bonjour, bon appétit ou bonsoir, je suis Fabrice De Backer.
- J’ai appris que …
Chaque année, plusieurs milliers de personnes tournent autour du monument de Félix Louis Liedel, qui orne aujourd’hui le rond point situé à l’intersection de la Rue Godefroid Kurth, l’Avenue de Longwy, la Route de Bastogne et l’Avenue de Mersch, à Arlon (49°41’06.1″N 5°49’26.6″E). »
« Le Lieutenant Aviateur Félix Louis Liedel avait été détaché du 10ème régiment d’Infanterie de Ligne, caserné à Arlon, en 1913 afin de suivre une formation pour la force aérienne, qui en était encore à ses balbutiements. »
« Comme de nombreux jeunes soldats et officiers de son époque, tels Manfred von Richtoffen et René Fonck, Félix Louis Liedel s’était intéressé à cette nouvelle composante militaire. »
« Il fallait, pour cela, un grand enthousiasme, avec toutes les expériences formidables que voler peut donner aux pilotes, et une très certaine dose de courage, pour les risques d’un accident mortel lors d’un écrasement, puisqu’il n’existait pas encore de parachute.
La Belgique représente le deuxième pays à avoir adopté l’arme de l’air et à en avoir pourvu les avions de mitrailleuses et de tactiques de combat, puisque les recherches dans ces domaines ont commencé en 1909. »
« Au début de la Première Guerre Mondiale, les avions ne servaient encore qu’à faire de la reconnaissance, afin de chercher l’ennemi, et de l’observation, afin de voir comment les choses se passaient au loin et de régler les tirs d’artillerie.
Fabriquée en toile et en bois, l’armature des aéronefs était maintenue grâce à une série de câbles métalliques très tendus, qui assuraient une certaine résistance ainsi qu’une certaine souplesse aux avions. »
« C’est justement pendant un vol d’entraînement, sans doute destiné à tester de nouveaux supports pour emporter du matériel ou des armes, ainsi que pour tester certaines procédures aériennes, que le pire arriva.
Ayant décollé de la plaine de Waltzing, sans doute pour observer la frontière luxembourgeoise, l’un des câbles de tension de son avion Farman HF 20 Jéro cassa et se pris dans l’hélice du moteur situé à l’arrière. »
« Le Lieutenant Aviateur Félix Louis Liedel fit une chute de trente mètres et s’écrasa à Martelange, où il reçut les premiers soins, avant d’être transporté à l’hôpital militaire d’Arlon, dans l’ancienne caserne Callemeyn, où il décède le 28 juin 1914.
Son sacrifice ne fut pas vain, car les recherches menées sur les raisons de son accident menèrent sans doute à l’amélioration des avions et des procédures de la Compagnie des Aviateurs belges, ainsi qu’au développement des premier parachutes.
Retrouvez cette chronique sur le site de Vivacité Luxembourg, sur le site d’Info-Lux et sur ma page Fabrice D-E B-A-C-K-E-R, pour plus d’informations
Je vous dit “À bientôt !” »
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